Exercices et programme Montessori - Définition de la vie pratique

«  Le travail de l’enfant est de créer l’homme qu’il sera »

– Maria montessori –

DÉFINITION DE LA VIE PRATIQUE

Un adulte travaille à perfectionner l’environnement mais un enfant travaille à se perfectionner lui-même.

Ce que l’on retrouve dans le volet de la vie pratique ce sont des activités significatives. Des exercices de tous les jours accomplis par les membres de la famille de façon quotidienne. Ce sont aussi des exercices qui se trouvent dans la maison et dans l’environnement immédiat. Chaque activité a un but précis et en général cela sert à maintenir une existence harmonieuse dans la maison. Ces mêmes activités considèrent les besoins et les tendances de la culture de la famille de l’enfant.

Exercices préliminaires.

Il y a 4 divisions de la vie pratique :

1. Soins de la personne
2. Soins de l’environnement
3. Contrôle du mouvement
4. Exercices de grâce et courtoisie.

• Toujours faire l’analyse du ou des mouvements.
• Il faut avoir les points d’intérêt.
• Il y a un vocabulaire spécifique qui est rattaché aux exercices.
• Il y a des préparations indirectes.
• Il faut avoir une liberté de choix ou un développement de la volonté.

(Il faut que l’enfant choisisse de faire l’activité, ne jamais l’imposer.)

QUELLES SONT LES CARACTÉRISTIQUES DU MATÉRIEL

• C’est un lien (l’enfant fera un lien avec son environnement).
• Le matériel est vrai. (matériel qui serait utilisé par un adulte)
• C’est cassable souvent on y retrouve de la porcelaine ou de la vitre.
• Il est en nombre limité c’est-à-dire qu’il n’y a qu’un seul exemplaire.
• C’est ordonné de façon séquentielle (placé d’une façon logique).
• Codé par couleur ce qui permet à l’enfant de se retrouver et d’associer une activité à une couleur.

• L’adaptation
• Mouvement synthétique
• Indépendance ou autonomie
• Répétition
• Clarté d’esprit
• Points d’intérêt
• Soins de l’environnement
• Soins de la personne.
• Les exercices de la vie pratique établissent les fondements ou la base pour tout travail futur dans la classe ou dans le domaine culturel en général.
• Les exercices de vie pratique subviennent aux besoins des tendances et des périodes sensibles de l’enfant et on emploie une variété de matériel spécifique pour travailler avec la vie pratique.

LE BUT GÉNÉRAL

Amener ou diriger l’enfant vers une autonomie physique et intellectuelle. Le résultat? Une personne totalement intégrée avec tous les aspects de son caractère ou de sa personnalité. Alors c’est une personne qui travaille en harmonie avec tout son potentiel. C’est le résultat final.
L’enfant est libre de s’épanouir lui-même.

On considère toutes les tendances dans le matériel de vie pratique. Par contre deux tendances prédominent :

1. LE MOUVEMENT
2. L’AUTONOMIE
   On peut aussi parler de la tendance vers :
3. L’ORDRE

La tendance vers l’ordre amène la perfection chez l’enfant. Quand on dit perfection, il faut que cela soit la vision de ce que pourrait être la perfection pour l’enfant et non celle de l’adulte. Il est important de comprendre que notre vision de la perfection et la vision de l’enfant ne sera pas la même mais de toute façon cela va développer la confiance en soi chez l’enfant.

La vie pratique prévoit le développement complet du caractère de l’enfant. On essaie de développer sa propre personnalité, son caractère complet dans sa totalité. Maria Montessori disait que c’était une aide à la vie.

POUR QUI?

C’est pour tous les enfants qu’ils soient handicapés, limités, doués, enfin n’importe quel enfant qui peut ou à la chance de vivre et de grandir dans une école Montessori.

Ce sont les premiers exercices que l’on montre aux enfants quand ils arrivent dans une classe Montessori. Bien que les activités de vie pratique peuvent sembler simples et banals, ils sont en réalité une partie très importante du programme Montessori. Chacun des exercices aide l’enfant à perfectionner sa coordination afin qu’il puisse travailler ultérieurement avec le matériel académique plus compliqué. Aucun apprentissage ne se fait sans concentration ni attention. L’enfant prépare l’apprentissage en perfectionnant des exercices qui l’aident progressivement à allonger la durée pendant laquelle il peut focaliser son attention durant une activité spécifique. Ce sont les exercices qu’il ne faut jamais oublier ou laisser de côté, ce sont les exercices les plus nécessaires, ils servent à tous les âges. Ces exercices sont très important puisque durant toute sa vie l’enfant les retrouvera dans la vie quotidienne et ce sont des exercices qui permettent de contrôler les mouvements. Alors on parlera d’une base essentielle.

Maria Montessori disait souvent que les exercices de la vie pratique sont les plus importants. Cependant ils ne sont pas aussi impressionnants que d’autres exercices plus spécifiques. La préparation, la disposition, la présentation du matériel encourage grandement son emploi. C’est à nous de créer ce matériel et c’est bien important de rendre le matériel attirant, beau et esthétique.

BUT GÉNÉRAL DES EXERCICES DE LA VIE PRATIQUE

Le contrôle du mouvement ou du mouvement synthétique. Qu’est ce que veut dire synthétique ? Deux choses ensemble. C’est l’esprit qui contrôle et qui dirige le mouvement. Le mouvement a un but intelligent, un but significatif. Ce n’est donc pas quelque chose qui est fait de façon impulsive. C’est l’esprit, la tête, l’intelligence qui contrôle le corps. Maria Montessori croyait que le mouvement était essentiel au développement de l’intelligence. Le mouvement distingue le vivant du non-vivant.

Lorsqu’on lit Maria Montessori nous rencontrons le mot « travail » qu’elle utilise souvent. Selon Maria tous les exercices de vie pratique sont un travail, c’est la vision montessorienne. Il faut dire que le mot travail montessorien est une autre vision que ce que nous considérons comme travail.

Les exercices de la vie pratique aide à coordonner l’esprit, l’intelligence et la pensée.

Chaque exercice correspond à une période sensible spécifique

La répétition des exercices donnera comme résultat : la concentration. Si l’enfant répète l’exercice il va se concentrer et cela amènera :

1. une discipline intérieure
2. un contrôle de soi

Les exercices de vie pratique sont très importants et ont un but dans le cheminement et le développement de l’enfant. Il faut que cela soit significatif et qu’il y ait un but précis à l’activité. Ce n’est pas seulement pour occuper les enfants. Les exercices sont composés de vrais objets de l’environnement de l’enfant. Il faut que ce soit de vrais objets qui ressemblent à ce que les enfants retrouvent à la maison. Il est bien évident que d’une culture à l’autre les exercices de vie pratique vont varier beaucoup puisque la maison du Québec n’est pas pareille en Inde ou au Japon, etc. La vie pratique est plus perméable. L’idée de la pédagogie de Maria est de commencer par le concret ( l’enfant doit manipuler beaucoup ) et de permettre à l’enfant lui-même d’abstraire les concepts.

Les exercices de vie pratique sont, une série d’actions que l’adulte ferait d’une façon automatique sans trop penser. Pour pouvoir faire ces exercices avec les enfants il est très important que l’adulte :

1. ralentisse les mouvements,
2. analyse les mouvements,
3. présente chaque action, chaque étape de façon saccadée,
4. essaye de simplifier la complexité.

On prend chaque mouvement complexe et on le décompose en action et en faisant cela on assure l’efficacité et on aide l’enfant dans sa confiance en soi.

De cette façon l’enfant sait ce qu’il faut faire puisqu’on lui montre et par le fait même cela le rend beaucoup plus confiant et plus sûr de lui-même parce qu’il sait comment utiliser le matériel.

• Premièrement cela va permettre à l’enfant de s’adapter à son environnement et à sa culture.

• Essayer de donner à l’enfant des mouvements significatifs, et aussi de lui permettre de développer sa motricité et c’est à travers les mouvements significatifs et les buts précis que nous verrons les raisons de ces activités.

• La méthodologie du travail ce qui signifie l’analyse des mouvements encourage trois choses :

– la précision
– l’efficacité
– l’ordre

• LE BUT ULTIME : permettre de développer l’autonomie chez l’enfant autant sur le plan physique que sur le plan intellectuel. On permet à l’enfant de se développer et de se nourrir lui-même. C’est l’enfant qui se développe lui-même.

• Une meilleure coordination physique qui est acquise grâce aux exercices de vie pratique; l’enfant a alors une meilleure coordination physique. Cela va lui permettre de se servir de son corps comme outil sensoriel et fonctionnel. Donc son corps va percevoir sensoriellement et lui permettre de développer, sa coordination et son intelligence.

• Les exercices de vie pratique ont un effet calmant et conviennent très bien aux enfants qui ont toutes sortes de problèmes : troubles de concentration, dissipation, désordre, stress ou même tension. Alors toutes sortes de problèmes peuvent être soulagés avec les exercices de vie pratique.

• Il faut présenter les exercices de vie pratique dès la première journée d’école et ils seront utilisés tout au long du programme.

• La vie pratique sert à établir une base pour l’acquisition de d’autres connaissances qui vont venir par après.

• Si on prend l’exemple des mathématiques, il y a beaucoup d’enfants qui nous arrivent capable de réciter les nombres de 1 jusqu’à 10 de les chantonner comme une comptine sans comprendre le rapport symbole quantité. Si on regarde des enfants qui font une activité mathématique on observe qu’une fois que les enfants commence à pouvoir placer les chiffres de façon ordonnée, il sont déjà en mesure de bien s’organiser pour ainsi réaliser un exercice de vie pratique. Alors on voit que cela aura un effet pour d’autres coins dans la classe. Cela va nous donner des indices pour leur préparation à pouvoir compter.

LES CONDITIONS NÉCESSAIRES POUR LA VIE PRATIQUE.

• Il est nécessaire d’avoir de l’ordre et une séquence de travail pour que la vie pratique devienne possible. Par exemple, il est essentiel de ramasser la pétale qui est tombée ou autre chose qui traîne par terre. Il faut donc que ce soit complètement ordonné partout dans la classe dans les activités et l’environnement en général.
• On veut vraiment permettre à l’enfant d’être autonome. Ce que l’on essaie de faire c’est de créer une situation, un environnement, des conditions où l’enfant va pouvoir s’organiser de façon autonome. S‘il y a de l’ordre dans la classe la tâche est simplifiée. L’ordre va de pair avec l’autonomie.
• Il ne suffit pas de présenter des activités qui ont l’air attirantes et belles mais elle doivent avoir un but et être signifiantes. Exemple, jouer avec une balle de tennis dans l’eau…Ça ressemble à ce qu’on aurait à la maison mais il n’y a pas de but spécifique. Il faut qu’il y ait une raison logique derrière l’activité c’est très important.
• Chaque exercice doit correspondre aux habiletés individuelles des enfants. Ça veut dire qu’il faut avoir des exercices très simples pour les plus jeunes, il faut avoir des exercices beaucoup plus complexes pour les autres. Il faut pouvoir intéresser tous les enfants.
• Les exercices doivent convenir à l’enfant et répondre à ses besoins et ses tendances. Ces exercices raffinent et travaillent la grosse motricité de l’enfant parfois c’est plus l’un, parfois c’est plus l’autre (fine ou grosse motricité).
• Il doit toujours y avoir une occasion de répétition à l’intérieur de chaque exercice. Il faut que l’enfant soit en mesure de répéter. Il ne faut pas qu’une fois fait il ne puisse pas recommencer. La répétition est très importante.
• Chaque exercice comporte un point d’intérêt, quelque chose qui va aller fixer son intérêt ça va l’aider à se concentrer, ça va attirer son attention sur un aspect de l’exercice.
• L’enfant va avoir un sentiment de satisfaction en faisant l’exercice avec un point d’intérêt; en réussissant bien l’exercice l’enfant se sent satisfait et bien.
• Les exercices du silence consistent en plusieurs activités où l’on travaille le silence avec les enfants. Cela encourage la concentration et cela permet à l’enfant de développer une paix intérieure.
• L’enfant devrait être libre de choisir sa propre activité et il devrait pouvoir répéter la tâche.
• C’est bien important que l’enfant puisse procéder à son propre rythme. C’est plus difficile pour nous les adultes de respecter ce rythme mais il faut vraiment permettre à l’enfant d’aller à son rythme et non pas au nôtre..
• Pour pouvoir faire un choix éclairé il faut avoir les connaissances. Quand on donne un choix à l’enfant, il se peut qu’au début il n’ait que le choix de deux activités donc c’est très limité. Au départ c’est nous qui guidons le choix de l’enfant. Quand l’enfant arrive les premières journées, on le guide et pouvons nous lui suggérons des activités parce que son répertoire n’est pas très grand. Par après l’enfant sera capable de faire des choix seul. C’est à travers le choix et l’expérience que la volonté de l’enfant se développera.

EXERCICES DE GRÂCE ET COURTOISIE

• Les exercices de grâce et de courtoisie font partie des exercices de vie pratique et ces exercices permettent à l’enfant de s’adapter à la vie sociale de sa culture. Cela lui permet de comprendre ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas et ainsi prendre conscience du point de vue social de sa culture.
• Si nous sommes courtois avec l’enfant et nous lui montrons comment être courtois avec les autres cela va se graver dans son subconscient et donnera comme résultat un enfant avec des attitudes et des actions très respectueuses des autres parce qu’il aura vécu lui-même l’expérience de comportement courtois.
• Les exercices de grâce et courtoisie aident à réduire et parfois même à éliminer l’égocentrisme des enfants qui ne pensent qu’à eux. Cela aura aussi un effet d’aide auprès des enfants gênés ou de d’autres sortes de déviations du comportement. Cela permettra aussi à l’enfant de développer son plein potentiel. La confiance en soi augmente si l’enfant connaît nos attentes. Il sera beaucoup plus confiant, on ne lui demande pas de deviner. Si on faisait la grâce et courtoisie au Mexique ou dans un autre pays il pourrait y avoir de légères variations puisque du point de vue culture ce n’est pas tout à fait semblable dans la façon d’accueillir, de saluer, etc.

CRITÈRES

• Les exercices doivent aider à l’adaptation et à l’orientation dans l’environnement. Cela doit toujours comprendre du mouvement et c’est le contrôle du mouvement qui sera important. Ce n’est pas quelque chose d’impulsif, c’est plutôt une action intelligente.
• Il faut avoir une raison logique de faire pour continuer.
• Cela doit prévoir l’autonomie autant du point de vue physique que du point de vue intellectuel.
• Les objets des exercices de vie pratique doivent venir de l’environnement de l’enfant, il faut avoir de vraies objets non pas des jouets.
• Cela sert aussi de liens entre l’enfance et la vie adulte et du point de vue proportion il peut y avoir des variations mais il faut que ce soit vrai.
• Les exercices doivent accommoder les périodes sensibles de l’enfant.
• Le mouvement est attaché à tous les exercices.
• Le mouvement doit satisfaire le besoin de répétition de l’enfant.
• Les exercices doivent amener vers l’analyse des difficultés; cela ira du plus facile au plus compliqué.
• Chaque exercice doit avoir un point d’intérêt permettant de développer la concentration et d’allonger le temps de concentration ici.
• Tous les exercices doivent mener à l’acquisition du silence d’une paix intérieure et offrir la possibilité de réussite pour l’enfant.

ADAPTATION

Les exercices de grâce et courtoisie mènent vers un respect conscient d’autrui et amènent aussi l’autonomie. Cela aide donc l’enfant à gagner en assurance en confiance en soi. L’adaptation permet à l’enfant de se sentir en sécurité et sûr de lui-même. Quand on rencontre quelqu’un au Québec c’est souvent la bise sur les deux joues, à Cuba c’est sur une joue; peu importe le pays chacun à une façon, une coutume propre à sa culture. C’est important pour une personne de se sentir en sécurité, de savoir ce qui est acceptable quand on rencontre quelqu’un. D’adulte à adulte, lorsqu’on connaît les attentes de l’autre, nous devenons plus sûr de nous, plus confiant, c’est donc dire que l’enfant ressent la même chose. On aide l’enfant pour l’adulte futur qu’il va devenir.

MOUVEMENT

A travers les activités, l’enfant va organiser son intelligence et sa coordination musculaire par des mouvements. Ce sera des mouvements contrôlés son esprit, son intelligence, et sa volonté. L’enfant il décide de faire quelque chose et dit à son corps de le faire. Avec des activités de vie pratique, l’enfant va découvrir une façon un peu différente peut-être de faire l’activité ce n’est pas exactement pareil comme ce que l’enfant fait à la maison. Peut–être qu’il aura de meilleurs résultats et pourra mieux accomplir la tâche puisque nous avons prévu que l’enfant puisse réussir la tâche à son niveau de maturité. Nous adapterons donc un peu l’exercice pour l’enfant. Cela l’aidera à développer sa volonté, sa compétence et son assurance.

AUTONOMIE / INDÉPENDANCE

Le but c’est d’aider l’enfant à devenir autonome, indépendant. L’adulte ne devait pas intervenir le moins possible dans son activité, seulement quand c’est nécessaire. Il est essentiel que l’enfant fasse ses choix. Il faut que l’enfant travaille à son propre rythme dans une atmosphère non compétitive et répéter aussi souvent qu’il le sent nécessaire, jusqu’à ce qu’il soit satisfait.

Il y a 3 niveaux d’autonomie dans la vie pratique.

• Satisfaire ses propres besoins.
• L’enfant le fait quand il voit que c’est un besoin dans son tout petit environnement, dans sa classe.
• Il le fait quand il voit que c’est un besoin pour les autres.

ENVIRONNEMENT PRÉPARÉ

Il y a trois éléments importants de l’environnement préparé.

1. l’espace physique et le matériel Montessori.
2. L’enseignante formée, la directrice formée.
3. Les enfants qui devraient avoir des âges différents, un groupe multi-âges. (habituellement un écart de 3 ans entre le plus vieux et le plus jeune.)

RÉPÉTITION

Par une répétition constante de mouvement, l’enfant renforce ses muscles en perfectionnant sa coordination et en gagnant confiance dans un savoir faire spécifique; il est guidé par sa nature profonde et intérieure. On essaie de décomposer en étapes logiques chaque activité. On décompose en étape logique, les activité pour que l’enfant soit en mesure de les réussir.

CRÉATIVITÉ SPONTANÉE

On la retrouve à l’intérieur de chaque enfant. Ce que l’enfant fait c’est comme un déclic, c’est une explosion naturelle d’idées ou de concepts, c’est quand l’enfant comprend qu’il va peut être faire une petite variation avec ce qu’on lui a montré.

SILENCE

Habituellement les activités de vie pratique sont faites seules et cela amène une sorte de paix intérieure, de silence, de satisfaction pour l’enfant. Lorsqu’il est vraiment concentré sur son activité, il devient calme. Souvent on va parler d’une personne centrée, alors le but de Montessori dans la vie pratique ce n’est pas seulement d’avoir des enfants capables de bien nettoyer ou de bien s’occuper des choses de façon superficielle. Il y a quelque chose de beaucoup plus profond qui se passe. Cela développe une dignité, une attitude qui va permettre de s’assumer. Si on parle de la paix et de l’éducation, cela pourrait créer un monde meilleur. Si nous avons des enfants qui sont en paix intérieurement c’est parce qu’ils ont fait ces activités, ils se sentent confiants sûr d’eux-mêmes. C’est donc pour leur accorder une grande dignité et une grande confiance et leur aider à avoir un bon jugement. Si nous voulons aider un enfant à développer tout son potentiel, nous devons l’amener à bien contrôler ses mouvements, à devenir autonome, sûr de lui-même et confiant. L’adulte qu’il deviendra pourra travailler pour aider à développer la paix dans le monde parce qu’il sera en paix avec lui-même.

Quand nous faisons une leçon il y a trois possibilités ou façons de faire…

• La leçon individuelle que nous faisons avec un enfant.
• Une leçon que nous pouvons faire avec un petit groupe de quelques enfants.
• Nous avons aussi ce que l’on appelle le point collectif ou la classe avec tous les enfants.
• Toujours garder en tête les éléments essentiels. Est-ce-que c’est quelque chose de réel? Est-ce que c’est à la portée de l’enfant? Est-ce-que c’est vrai? (ou simplement pour occuper les enfants?)
• Exemple : À l’automne, il serait important de montrer aux enfants comment enlever les bottes, comment enlever son manteau, comment améliorer, changer un fonctionnement.
• Dans la section grâce et courtoisie il a plusieurs façons de préparer les enfants selon nos coutumes. On peut aussi les aider à comprendre et d’autres cultures avec leurs coutumes propres.

ENVIRONNEMENT PRÉPARÉ

• Nous, comme enseignante ou directrice nous préparons l’environnement, nous essayons de penser à chaque détail.
• Il faut penser à l’emplacement physique, à la disposition des activités dans la classe, comment on peut faire pour que les enfants puissent bouger avec grâce, sans avoir quelque chose qui les empêche de circuler avec facilité.
• Pensons à l’éclairage et pensons à la disposition des meubles, des chaises, des tables…
• Assurons-nous que les enfants puissent circuler sans s’accrocher.
• La première journée et même avant de commencer c’est important de réfléchir et de penser aux règles générales de l’environnement.
• Comment on fonctionne pour la salle de bain?
• Est-ce qu’elle se trouve dans la classe où s’il faut sortir dans le corridor?
• À ce moment, il faut déjà penser au fonctionnement.
• On va donner une leçon aux enfants pour qu’ils sachent comment ça procéder.
• Leur montrer par exemple comment ouvrir le robinet cela peut-être très différent de la maison. Comment se servir du distributeur de papier de toilette, tirer la chaîne, vraiment penser à chaque détail et amener l’enfant à être autonome. Les règles sont différentes d’une école à l’autre parce que les lieux sont différents.

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